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Extrait du livre de Blandine Destremau, Vieillir sous la révolution cubaine, et de son chapitre 7 au joli titre : « Qui prendra soin de moi ? ».

Nous poursuivons notre écoute des familles qui restent à la porte, petits paquets en main à remettre à mère, père, grand-mère, tante ou oncle. Après un mois de confinement en Ehpad en avril 2020, le sentiment d’indignité s’agrandit avec le temps. Famille coupable, absence qui abîme…

Quelle drôle d’année les vieux viennent de passer ! Cela avait commencé tambour battant, à l’automne, avec le livre scandale sur Orpea, mais cela risque de se terminer cet été avec le retour de l’indifférence sur le sujet, sans projet de loi, mais avec bien sûr trois ou quatre rapports commandés par le gouvernement.

Le rendez-vous est là, pris, définitif. Venez au contre-salon des vieilles et des vieux organisé en novembre par le CNaV, pour trouver des actions inspirantes, des témoignages de vie, des paroles pour mieux comprendre les différents aspects de notre vieillesse, sa diversité…

Comment faire avec l’âge ? Que faire pour les très âgés ? Sur quoi peut-on agir ? Philippe Bataille donne la parole aux vieux, aux proches, aux professionnels de santé. Il retrace des parcours, écrit des histoires : « Vieille, c’est le matin qu’on le sait », lâche ainsi une femme de 90 ans.

Au moment de la Révolution française, les citoyens Brian et Bellay, médecins à Lyon, publient, dans Le Conservateur de la Santé, journal d'hygiène et de prophylactique, l’histoire d’un certain Jean Jacob, centenaire, dont ils font le « Doyen du genre humain ».

C’était quand déjà ? C’était où la pandémie ? Et les vieux dans tout ça ? Ils devenaient quoi ? Nous sommes déjà pris par cette oublieuse mémoire. Pour les 600 000 résidents âgés dépendants en Ehpad, le confinement de mars-avril 2020 fut une triple épreuve…

Bel-Air est aussi coquet l’hiver que l’été. La quiétude y est presque ennuyeuse. Les terrains verdoyants incrustés entre les courts immeubles et petites cités construites au cours des années, de style simple et différents, offrent de la clarté…

Dans l’ouvrage qu’il consacre en 1898 à La Charité privée à l’étranger, Albert Montheuil livre la description d’un lieu de vie aux Pays-Bas, qui frappe par sa modernité notamment dans son souci de respect de l’autonomie des personnes.

Voilà une déclaration, forte, personnelle, rédigée au terme de deux jours de travail au Théâtre du Soleil, chez Ariane Mnouchkine, où se sont retrouvés plus de 100 personnes, membres du Conseil National autoproclamé de la Vieillesse.