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Pour nous tous, Valère incarnait une réduction des risques solidaire sans blabla à la fois joyeuse et rigoureuse qui s'impose comme une évidence. La réduction des risques, Valère était tombé dedans, avant d'avoir les mots pour le dire, en 1987, lorsqu'il a découvert la brochure de Aides « Fixer propre ».

Depuis des années, on parle de déserts médicaux. Mais qu'en est-il des déserts médico-sociaux ? Rencontre avec Marcel Jaeger, membre du Haut Conseil du travail social ayant dirigé différentes institutions médicosociales.

Aujourd’hui, la médecine est concentrée dans les villes, on dénonce la désertification. Au début du XXe siècle, des médecins tentèrent de développer une médecine rurale, comme à Arès, au bord du bassin d’Arcachon. Retour sur une expérience singulière.

Assisterait-on à un renversement de l’air du temps sur la place de l’usager dans le système de santé ? Il y a encore quelques temps, la place du patient était centrale et sa voix primordiale pour toute réforme. Et voici que depuis peu, les choses changent…

Un test sanguin pour différencier la dépression et les troubles bipolaires est annoncé avec tambour et trompettes, mais quid de la rigueur scientifique ?

Nous sommes en juin 2022 et c’est la quatrième semaine que je passe à Castelnau-Montratier, entre l’Ehpad et la MAS. On m’appelle « la photographe ». On me demande des services : faire des photos d’identité, reproduire des images d’archive, aller faire des prises de vue d’un lieu situé à quelques kilomètres...

Depuis vingt ans, le collectif « Les morts de la rue » organise à Paris un hommage aux personnes qui durant les trois derniers mois avant leur décès avait vécu dans des lieux non faits pour l’habitation, ou en hébergement d’urgence ou temporaire. Cette année, cela se passait le 19 mars, dans le jardin des Arènes à Paris.

Grâce à Internet et aux technologies numériques, nous avons maintenant accès à toutes sortes de connaissances et de services qui nous facilitent grandement la vie. Mais tout cela devient problématique pour les personnes qui n’ont pas été habituées à utiliser les technologies numériques.

D’abord une déception… Tout ce temps passé, ces recours, ces débats, cette convention citoyenne, ces tribunes, un énième avis du Comité national d’éthique, et voilà que le président a décidé ce petit pas. Et ouvert ainsi un petit accès à l’aide à mourir.

Étonnante et presque touchante interview de François Braun dans la livraison de Médiapart du jeudi 7 mars 2024. Celui qui fut ministre à peine un an, donne, presque benoitement, ce qui est pour lui la principale raison de son éviction : il n’était pas assez présent dans la presse, et n’intervenait pas assez à l’Assemblée. « Il nous faut un cogneur à ta place » (dixit Elisabeth Borne).