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Ils ont tous voté pour la création d'un registre national sur le cancer, et ils en étaient très satisfaits. Et si cela ne servait pas à grand-chose ? Et si on utilisait d'abord tous les registres existants ?
« Sauve qui peut » est un documentaire sur l'hôpital, original sur la forme car composé de jeux de rôles. Mais sans contexte ni perspective, ne manque-t-il pas l'essentiel ?
Les députés viennent d’adopter, le 27 mai, une possibilité d’aide active à mourir dans certaines situations très médicalisées, très précises et encadrées. Ce texte n’est pas anodin. Mais il ne répond pas aux interrogations que soulève la grande vieillesse, interrogations provoquées par la médecine.
Dans cette tribune parue, d'abord dans Libération, cet ancien président de Médecins du monde s'insurge. Il est temps, dit-il, de réaffirmer que l’action citoyenne, même minoritaire, peut faire bouger la loi. Et de retrouver l’ambition originelle d’un système qui faisait de la santé un droit, et non un privilège.
Alors que depuis des décennies les déserts médicaux envahissent nos villes et nos campagnes, avec une régularité quasi névrotique, le sujet de la liberté d’installation des médecins rebondit. Pourquoi diable nos politiques sont-ils à ce point inefficaces en matière de politique de santé ?
Extraits d'un entretien, réalisé par Libération, avec le Dr Salha, chef du centre médical Al-Awda de Jabalia, ville ravagée par la guerre dans le nord de la bande de Gaza.
Le lundi 28 avril était jour de grève des médecins libéraux en colère contre d’éventuelles mesures limitant leur lieu d’installation. Un plan pour quoi faire ? Nous avons interrogé le professeur André Grimaldi sur cette incapacité chronique des pouvoirs publics à trouver des solutions.
La santé publique s’intéresse à un monde où la santé n’est pas qu’un facteur individuel ; elle met en scène des liens de solidarité et de proximité. Or aujourd’hui, ce qui fait lien dans notre société se délite. La liberté d’agir pour chacun prime sur la solidarité.
Vaincre la mort ? C'est aussi un projet délirant qui ne doit pas masquer les dangers de l’idéologie transhumaniste portée par des individus qui ont acquis politiquement un pouvoir de nuisance inédit.
C’était le 17 mars 2025, à la faculté de médecine de Paris, un colloque « Covid-19, cinq ans après. Comment construire les mémoires de la pandémie ? ». Extraits des propos échangés.