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La littérature, le documentaire, l’enquête, ne sont pas tant l'art de raconter des histoires que la manière de percuter « son histoire » avec un dehors qui fait mal. Tel est le défi de l’exposition « En-dehors » à Sète faite par des handicapé·es. Avec, entre autres, le documentaire unique de Rémi Gendarme-Cerquetti.
Emmanuel Macron avait lancé le débat dans une interview en mai dernier. Suivi, lors de la Journée mondiale de la ménopause le 18 octobre, par plusieurs gynécologues français dénonçant, en l’assimilant à une catastrophe, la chute vertigineuse du recours aux traitements hormonaux de substitution (THS) en période de ménopause. Est-ce vraiment une catastrophe ?
Les Jeux paralympiques ont soulevé l’enthousiasme. Avec un espoir, celui que cet élan entraîne des changements durables dans la société pour une meilleure inclusion. Arrivent d'autres jeux, le Cybathlon, une compétition où toutes les technologies possibles d'assistance bionique sont autorisées.
Sur la quatrième de couverture, il est écrit : « Peu de livres ont aussi vivement ému la société russe à leur parution que ces "Notes d’un médecin", parues en 1900, de Vikenti Veressaïev. » Des Notes qui nous plongent dans la société russe de la fin du XIXe siècle.
Au départ, il y a une intuition… ou plutôt un sentiment, partagé par un petit groupe de chercheur·es de l’Institut Convergences Migrations (ICM) : autour de patient·es migrant·es, se déploient des capacités d’innovation de certaines équipes soignantes, qui pourraient bénéficier à toute la population usagère des services de santé et contribuer à les réhumaniser.
Les Jeux paralympiques se sont finis dans une euphorie générale. Et pourtant, cela se passait en France, qui est très en retard sur la question de l’accessibilité universelle. Qu’en penser ? Ce qui s’est passé en ce début septembre 2024 marque-t-il un changement promis par bien des responsables ? Nous en avons discuté à VIF avec Jean-François Ravaud, sociologue, psychiatre, lui-même utilisateur de fauteuil roulant.
C’est ma première entrée dans le stade de France, les gradins sont presque pleins, deux grands écrans permettent de suivre les différentes compétitions qui se jouent dans l’espace central et sur les pistes qui en font le tour. Chaque annonce d’épreuves est suivie d’une précision de catégorie, qui s’affiche aussi sur les écrans : « Lancer de poids hommes F37 », « Lancer de javelot hommes F13 », « Saut en longueur femmes T47 », « Saut en longueur hommes T64 », ou encore « Lancer de poids femmes F12 ».
Des Jeux paralympiques, je n’ai vu aucune retransmission télévisée. Ces jeux 2024, je les ai lus et vus dans le journal Libération. J’ai lu les portraits des championnes et champions handisports, leurs interviews, leurs performances, j’ai découvert comme beaucoup d’autres les règles de discipline dont j’ignorais l’existence, j’ai mieux compris les différentes catégories. Mais, car il y a un mais, plusieurs fois, mon regard s’est longuement arrêté sur les photographies qui accompagnaient ces articles…
L’exposition « Histoires paralympiques – De l’intégration sportive à l’inclusion sociale » est encore à l'affiche du Panthéon jusqu’au 29 septembre 2024. Elle est parrainée par Ludivine Munos, triple médaillée paralympique de natation, responsable de l’intégration paralympique au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et Ryadh Sallem, athlète paralympique multisport, membre de l’équipe de France de rugby fauteuil. C’est une exposition forte, impressionnante et juste.
Les Jeux paralympiques sont une occasion de célébrer l’inclusion et la différence, et cette nouvelle visibilité est réjouissante. Tout commence en 1948 dans le centre de rééducation de Stoke Mandeville, près de Londres, où le neurochirurgien Ludwig Guttman crée des compétitions sportives pour les blessés de guerre paraplégiques. L’histoire des Jeux paralympiques peut se lire comme un affranchissement du contexte médical pour se fondre dans le modèle sportif.