#raconter

Delphine Glachant est psychiatre, militante, ancienne présidente de l'Union syndicale de la psychiatrie. Dans un long témoignage, publié dans la revue Pratiques, cahiers de la médecine utopique, elle raconte son histoire. Nous le republions avec leur autorisation, tant il montre que le pire peut côtoyer le meilleur.

À la lecture de cette annonce alléchante – site historique de la psychiatrie française, la valeur patrimoniale et architecturale, qualité paysagère, mémoire collective –, je me suis trouvé replongé dans ma mémoire personnelle et affective. Perray-Vaucluse fut le lieu de mon entrée en psychiatrie.

Lors d'une cérémonie, le 1er février dernier à l'Oratoire du Louvre à Paris, la professeure Sophie Matheron a rendu hommage à Frédéric Edelmann, cofondateur de l'association Aides, puis d'Arcat-Sida.

Nous avons voulu voir l’exposition « Ripostes », dont notre ami Philippe Artières est un des artisans, en nous demandant quels enseignements en tirer pour aujourd’hui. Quels leviers recueillir dans les luttes passées pour tenter d'effriter les blocages de 2024 ? Mais le passé s’échange-t-il ?

Le médicament, c’était mieux avant ? Sûrement pas si on songe aux nombreux médicaments inutiles qui ont heureusement disparu du paysage. Encore moins si on regarde les progrès thérapeutiques apportés par de nombreux nouveaux médicaments ces vingt dernières années. Le médicament est un outil essentiel à notre bonne santé.

Ce qui frappe, quand on a l’opportunité comme je l’ai eue en novembre 2019 de faire un voyage d’étude sur le système de santé mentale et la psychiatrie au Danemark, c’est la conception du soin, le rôle du patient et des aidants dans le parcours de santé, les avancées numériques et la qualité de l’architecture hospitalière.

Et si, pour changer, on suivait l’écrivain Georges Pérec et on s’intéressait aux objets évidents de notre quotidien : la chaise, l’escalier, ou encore la fenêtre. L’histoire de l’architecture asilaire au XIXe siècle est bien connue. De nombreux travaux lui ont été consacrés, comme la thèse de Lucile Grand…

Hortense Soichet travaille sur l’habitat, plus précisément sur la relation que les occupants entretiennent avec leur lieu de vie. Elle procède pour cela à des relevés visuels et sonores, par photographie des espaces et sauvegarde des récits que les habitants livrent sur leur domicile.

Captives, film réalisé par Arnaud des Pallières avec une pléiade de talentueuses comédiennes (Mélanie Thierry, Josiane Balasko. Marina Foïs, Carole Bouquet et Yolande Moreau…) échoue dans son entreprise de restituer la terrible atmosphère du service des femmes de La Salpêtrière.

Retour sur « Handicapés méchants, le journal des Comités de lutte des handicapés », avec Jean-François Ravaud, socio-épidémiologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm, ancien directeur de l’Institut fédératif de recherche sur le handicap, qui vient de prendre sa retraite.