#raconter

Le Dr Jean-Dominique Gonzalez, psychiatre, chef du secteur à l’hôpital de Millau, est un homme intègre. Il a travaillé, fait son boulot avec sérieux et honnêteté. Il a appris. Il a vieilli. Il a près de 65 ans. Et il pensait avoir réussi à construire quelque chose de solide. Début juin, au cours d’une brève conférence de presse, il s'est effondré en racontant sa mésaventure...

Véronique Fournier, qui vient d'écrire "Sept vieilles dames et la mort", et Sandrine Rui, sociologue, membre de l’équipe d’appui méthodologique de la Convention citoyenne sur la fin de vie, sont venues discuter du projet de loi sur l’aide active à mourir qui est débattu au Parlement. Où en est-on ? Répond-il à toutes les questions ? A-t-il été le fruit d’un processus démocratique ? Éléments de réponse.

Alors que le projet de loi sur la fin de vie est débattu à l'Assemblée nationale depuis le 27 mai, des associations militent pour « l'interruption volontaire de vieillesse ». Si le sujet du suicide des seniors reste tabou, il concernerait de plus en plus de personnes selon le ministère de la Santé. En 2021, plus de 25% des décès par suicide touchaient les plus de 65 ans. Ghislaine* a fait ce choix.

Un article de discussion d’un cas clinique paru au début du vingtième siècle attire mon attention par la formulation du titre qui présente un cas « conscient de sa situation ». Un jeune homme atteint d’une paralysie générale suite à une syphilis se donne la mort. Pourquoi se pend-on quand on souffre de paralysie générale ? Pour nous, c’est évident : pour échapper aux souffrances qu’endurent les autres patients. En 1911, la question n’est pas tranchée : ce passage à l’acte ne résulte-t-il pas d’un accès dépressif lié à la paralysie générale ?

À commencer par la montagne magique, le grand récit de Thomas Mann, la représentation de la tuberculose et de ses traitements est largement associée aux classes dominantes. Les sanatoriums, presque cinquante ans après leur disparition, s’inscrivent dans un album médical des riches. Or il y a eu, dès la fin du XIXe siècle, un souci pour les patients pauvres. Dans un article publié en 1897, un médecin rapporte l’entreprise menée à Berne, en Suisse, pour les indigents.

C’est quoi guérir ? Et une rémission ? À partir de quel stade invente-t-on un mot, et puis un stade, c’est quoi ? Un dépistage est-il un acte de prévention ? Les soins ont certes des effets, mais lesquels et sur quoi ? Être autonome dans ses décisions, bien sûr, mais avec quelle aide à la décision, justement ? C’est avec ces questions que trente ans durant Marie Ménoret a enquêté pas à pas sur les terrains de la médecine et de l’expérience du cancer.

Pour nous tous, Valère incarnait une réduction des risques solidaire sans blabla à la fois joyeuse et rigoureuse qui s'impose comme une évidence. La réduction des risques, Valère était tombé dedans, avant d'avoir les mots pour le dire, en 1987, lorsqu'il a découvert la brochure de Aides « Fixer propre ».

Depuis des années, on parle de déserts médicaux. Mais qu'en est-il des déserts médico-sociaux ? Rencontre avec Marcel Jaeger, membre du Haut Conseil du travail social ayant dirigé différentes institutions médicosociales.

Aujourd’hui, la médecine est concentrée dans les villes, on dénonce la désertification. Au début du XXe siècle, des médecins tentèrent de développer une médecine rurale, comme à Arès, au bord du bassin d’Arcachon. Retour sur une expérience singulière.

Le 7 décembre 2019 a eu lieu une manifestation mémorielle en hommage aux patients décédés de dénutrition à l’hôpital psychiatrique de Vendée pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce texte est extrait d’une recherche personnelle menée à cette occasion.