#raconter

Monsieur Kimongo vient pour prendre rendez-vous avec la permanence administrative. Il est venu sans papiers pour pouvoir exposer oralement son problème. Sa femme est hospitalisée pour une prise en charge longue durée en lien avec sa perte d’autonomie. Il va la voir une fois par jour.

Un texte prononcé en 1912 par le psychiatre Manheimer-Gommès, alors que, comme l’explique Denis Tiberghien, « Le mouvement d’hygiène et de prophylaxie mentale qui se constitue (…) remet en question le modèle asilaire (...) et développe, entre autres, l’assistance familiale ».

La notion d’invisibilité traverse les espace-temps des vieux qui viennent au Kofi. L’invisibilité est aussi vécue dans les espaces de sociabilité majoritairement fréquentés par des plus jeunes. Karima me raconte qu’un jour, alors qu’elle marchait dans une rue animée pour trouver…

Claude Got est mort, en plein mois d’août. Il est allé mourir en Belgique puisque la France rechigne toujours à autoriser l’aide médicale à mourir. Claude Got nous l’avait toujours dit : il ne laisserait à personne le soin de décider du moment de sa mort.

Pour la rentrée, retrouvons un peu d'air frais avec Antoine Doinel, le jeune héros de François Truffaut dans Les Quatre Cents Coups. Le jeune garçon arrive au centre médico-psychologique. Il a un entretien avec une psychologue. Extraits.

Je travaille comme médiatrice sociale et culturelle au Kofi des barons, un café social et solidaire pour les personnes de plus de 55 ans et leurs aidants, dans un quartier en région parisienne. J’ai 38 ans. La question qui se pose d’emblée est donc celle de la parole des vieux et des vieilles…

Par la fente, paupière gauche, je perçois les contours d'un visage. C'est celui d'une infirmière. Souriant et lumineux. Ma première vision. Celle que je porte maintenant encore avec moi. Ce sourire se plaît à me répéter « Je suis vivant ! » « Vous avez fait un AVC », me dit-elle.

Guillaume Ferrus (1784-1861) est un personnage, d’abord chirurgien militaire durant les guerres napoléoniennes. Rendu à la vie civile, il se consacre à l’étude de l’aliénation mentale. Lorsqu’il publie cette monographie, il est encore médecin-chef de Bicêtre à la division des aliénés.

Extrait du livre de Blandine Destremau, Vieillir sous la révolution cubaine, et de son chapitre 7 au joli titre : « Qui prendra soin de moi ? ».

La question de la situation des malades aliénés dans l’AOF fut posée pour la première fois en décembre 1896, dans la séance du conseil général du Sénégal : les aliénés y restaient alors empilés à l'hôpital civil de Saint-Louis, mais en raison de l’absence de place…