#interroger

Responsable du pôle Santé de Terra Nova, Mélanie Heard s’est penchée sur la réforme éventuelle des lois sur la fin de vie, et sur la Convention citoyenne. VIF a voulu discuter avec elle de cet exercice de démocratie et de débat.

Voilà un dialogue inédit, sincère, impressionnant de justesse. Nous sommes dans un petit bureau de l’hôpital Necker. Il y a le père, chirurgien hier. Il y a la fille, neuropédiatre....

Plus de 50 personnes, rassemblées dans une salle de l’École des études sociales à Paris. À l’initiative de VIF, ce mercredi 7 décembre, nous avons débattu de la vieillesse indésirable, puis des droits des malades, vingt après la loi, dans le monde médicosocial.

Quand on évoque les droits des malades – et la loi du même nom, adoptée il y a vingt ans exactement –, on pense aussitôt hôpitaux. Et à juste titre. Mais les établissements hospitaliers ne sont pas les seuls concernés.

Les vieux, les vieilles sont à part. Hier, on les disait parfois bruyants, indésirables, alcooliques, irrécupérables. Aujourd'hui, ils peuvent devenir fragiles, malades, endormis, absents jusqu'à en perdre la tête…

Le 8 novembre 2022, le site d’investigation Disclose publie une information intéressante : la très proche famille de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, possèderait 1,2 million d’euros provenant d’une compagnie pétrolière…

Sociologue de la santé, Annie Thébaud-Mony combat les inégalités sanitaires et sociales. Plus particulièrement dans le monde du travail, à travers les maladies professionnelles, où son action s’associe à celle de collectifs locaux et de syndicalistes en quête de justice.

Peut-on définir la sobriété en matière de médicament ? Oui ! Par le simple bon sens (toujours préférable aux normes compliquées) : jamais de médicament quand cela n’est pas pleinement justifié, et ne surtout pas s’en priver dans le cas contraire…

Médicament rime mieux avec « business plan », « fuite en avant » ou « argent » qu’avec sobriété. En fait, le médicament ne semble connaître que deux états : la pénurie, dans la plus grande partie de la planète, et la gabegie dans le noyau des pays encore riches.

Sobriété dans la prise en charge des vieux ? Évidemment que la question se pose. D’abord parce que dans tous les secteurs de la médecine, il y a une surabondance d’examens, avec trop de prescriptions de médicaments, trop de tout. Et depuis vingt ans, pour les vieux, aussi.