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« Je propose un lieu de réflexion, de solidarité et de transformation, voulons-nous le créer ? » À la rentrée 1984, trois mois après la mort de Michel Foucault, Daniel Defert écrit cette lettre appelant à la création de l’association AIDES.

Les Anglo-Saxons ont trois termes pour désigner une maladie : sickness, ou le mal-être vécu par le sujet malade ; illness, qui décrit le statut social d'une maladie (est-elle valorisée, dévalorisée, à combien de jours de repos donne-t-elle droit...)…

On ne raconte pas un Daniel Defert. Tout au plus peut-on tenter de le conter. Ou alors il faudrait s’y mettre à plusieurs. Mais beaucoup ne sont plus là pour témoigner, à l’image de cette métaphore du Tipp-ex sur les carnets d’adresses…

Comment accepter, dans un pays aussi riche que la France, qu’autant d’étudiants vivent à la limite du seuil de pauvreté ? Et comment y remédier ? Retrouvons-nous le 9 mars pour en discuter ensemble à l’École pratique de service social de Paris.

Voilà une déclaration, forte, personnelle, rédigée au terme de deux jours de travail au Théâtre du Soleil, chez Ariane Mnouchkine, où se sont retrouvés plus de 100 personnes, membres du Conseil National autoproclamé de la Vieillesse.

Le témoignage a changé. De discret, d’intime même, il est devenu le nec plus ultra, la nouvelle bible, surtout lorsque celui-ci est dense, triste, lourd, et chargé d’émotion. On l’écoute, on le like bien sûr, on le partage évidemment. Le témoignage est tombé dans l’air du temps…

En 1895, après trois années comme vice-recteur de La Martinique, Louis Garaud rentré en France, publie un volume rassemblant diverses études et observations de la vie sur cette île française de la Caraïbe. Dans le chapitre 32, il fait le récit de l’asile des vieillards.

Nombreux sont les métiers de « relation à la personne » qui, d'une manière ou d'une autre, tiennent une main courante – des notations régulières sur des situations qui méritent signalement ou de brefs comptes rendus d’entretiens, d’appels téléphoniques, de soins corporels, d’accompagnements…

Treize est son nom de scène, son nom de slam. Elle ne veut pas dire l’autre. Elle a 38 ans, elle a passé près de dix ans en psychiatrie, hospitalisée puis dehors. Et depuis quelques années, elle a tout coupé, traitements et psychiatre.

Nul besoin de connaître le professeur Yamamoto, psychiatre reconnu au Japon, pour comprendre en sortant de la salle noire qu’on vient d’assister à un moment précieux, comme le cinéma en produit parfois, celui de devenir le témoin privilégié…