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Le virage domiciliaire est le leitmotiv des pouvoirs publics pour asseoir leur politique sur la grande vieillesse. Mais à l’heure où une grande loi sur la vieillesse semble abandonnée, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, rendu public le 24 mars, montre que les pouvoirs publics ne se donnent pas les moyens de leur politique.
« L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation ! », écrivait Averroès, le célèbre philosophe andalou du XIIe siècle. Nous en sommes encore là !
Nous sommes en juin 2022 et c’est la quatrième semaine que je passe à Castelnau-Montratier, entre l’Ehpad et la MAS. On m’appelle « la photographe ». On me demande des services : faire des photos d’identité, reproduire des images d’archive, aller faire des prises de vue d’un lieu situé à quelques kilomètres...
Si un Persan venait à atterrir en France en ce mois de mars 2024, et si dans son périple il venait pour s’enquérir de l’état de santé de la psychiatrie – et pour cela regarderait films, expositions, voire visionnerait des documentaires sur ce thème –, il en sortirait globalement admiratif et confiant, tant ce qu’on lui montre ces jours-ci a un côté bienveillant et nostalgique.
Depuis vingt ans, le collectif « Les morts de la rue » organise à Paris un hommage aux personnes qui durant les trois derniers mois avant leur décès avait vécu dans des lieux non faits pour l’habitation, ou en hébergement d’urgence ou temporaire. Cette année, cela se passait le 19 mars, dans le jardin des Arènes à Paris.
Ces deux dernières années, publications multiples, expositions, émissions sont consacrées au catalan François Tosquelles et de certaines pratiques que le chef de service de l’asile de Saint-Alban en Lozère développa, comme sortir des locaux, avoir des activités artistiques, confier aux patient.e.s la rédaction d’un journal interne. Cette présence interroge...
Grâce à Internet et aux technologies numériques, nous avons maintenant accès à toutes sortes de connaissances et de services qui nous facilitent grandement la vie. Mais tout cela devient problématique pour les personnes qui n’ont pas été habituées à utiliser les technologies numériques.
Comment garder le contact avec la folie ? À l’occasion de l’exposition « Toucher l’insensé » au Palais de Tokyo à Paris, c’est la question qui demeure. Voilà trois lieux du passé sur lesquels s’attardent cette exposition, ouvrant de petits morceaux d’archives restées dans les cartons, et les bandes vidéo dans les boîtiers entre 1950 et 2000.
D’abord une déception… Tout ce temps passé, ces recours, ces débats, cette convention citoyenne, ces tribunes, un énième avis du Comité national d’éthique, et voilà que le président a décidé ce petit pas. Et ouvert ainsi un petit accès à l’aide à mourir.
Depuis très longtemps, on ne sait nommer les personnes malades. Le mot fou est chargé d’un poids ancestral de peur et de rejet. Ne serait-ce pas, parce qu’il touche en chacun de nous, en chaque personne, en chaque individu, un « point » hypersensible et… inquiétant ?