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Ce sont des mots, des qualificatifs qui traînent. Des mots vite écrits, des expressions anodines qui montrent combien les vieux comme les fous ne sont pas tout à fait égaux aux autres…. Zoom sur quelques-uns de ces mots pas anodins.
Quand cet homme donc avait une fois ajusté ce qu'il appelait sa volonté à une chose absurde, il allait tête haute et à travers toute broussaille jusqu'au bout de la chose absurde.
Comment faire avec la peur qui nous a gagné depuis le 9 juin au soir ? Avec la lecture peut-être ? Ne serait-ce que parce parfois, elle nous aide à mieux comprendre ce qui nous arrive. J’ai repris dans ma bibliothèque un livre paru en français il y a plus de vingt ans et qui fut écrit après la Seconde guerre mondiale, après l’élimination des juifs d’Europe et de leur culture.
La lecture des traités des médecins du XIXe siècle est toujours précieuse, surtout quand le présent tremble. Lisant la monographie de Paul Garnier, « Des idées de grandeur dans le délire des persécutions », publié il y a presque 150 ans à Paris, je découvre les observations du grand aliéniste Legrand du Saulle sur des cas de mégalomanies. À la page 85, le cas d’un certain Jean-Paul C. Toute ressemblance avec des hommes politiques actuels est... comme on veut.
Le Dr Jean-Dominique Gonzalez, psychiatre, chef du secteur à l’hôpital de Millau, est un homme intègre. Il a travaillé, fait son boulot avec sérieux et honnêteté. Il a appris. Il a vieilli. Il a près de 65 ans. Et il pensait avoir réussi à construire quelque chose de solide. Début juin, au cours d’une brève conférence de presse, il s'est effondré en racontant sa mésaventure...
Face aux résultats des élections européennes et à la menace qui plane sur ceux des législatives, tribunes et communiqués se multiplient pour alerter sur les conséquences qu’aurait l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Deux exemples en santé, dont un sur la santé mentale.
Soyons direct, le programme du Nouveau Front populaire sur les questions de santé est pour le moins succinct. Cette dissolution fut bien sûr une surprise pour tous. Et de ce fait, nos politiques ont eu peu de temps pour s'y préparer. D'autant qu'une vieille habitude persiste à gauche, à savoir une grande pauvreté pour définir une politique de santé.
La France est un des pays où la prescription de médicaments est la moins encadrée et le remboursement le plus généreux avec, comme conséquence, des records, chaque mois vérifiés, en matière de n’importe quoi (voir la récente affaire des tumeurs du cerveau liées à la surutilisation de progestatifs). Un désastre consenti car rien de sérieux n’a été entrepris pour tenter d’améliorer les choses. Ce 4 juin 2024 est annoncé un plan pour la sobriété médicamenteuse conduit par… les industriels du médicament.
Véronique Fournier, qui vient d'écrire "Sept vieilles dames et la mort", et Sandrine Rui, sociologue, membre de l’équipe d’appui méthodologique de la Convention citoyenne sur la fin de vie, sont venues discuter du projet de loi sur l’aide active à mourir qui est débattu au Parlement. Où en est-on ? Répond-il à toutes les questions ? A-t-il été le fruit d’un processus démocratique ? Éléments de réponse.
Alors que le projet de loi sur la fin de vie est débattu à l'Assemblée nationale depuis le 27 mai, des associations militent pour « l'interruption volontaire de vieillesse ». Si le sujet du suicide des seniors reste tabou, il concernerait de plus en plus de personnes selon le ministère de la Santé. En 2021, plus de 25% des décès par suicide touchaient les plus de 65 ans. Ghislaine* a fait ce choix.