#interroger

Les Jeux paralympiques se sont finis dans une euphorie générale. Et pourtant, cela se passait en France, qui est très en retard sur la question de l’accessibilité universelle. Qu’en penser ? Ce qui s’est passé en ce début septembre 2024 marque-t-il un changement promis par bien des responsables ? Nous en avons discuté à VIF avec Jean-François Ravaud, sociologue, psychiatre, lui-même utilisateur de fauteuil roulant.

Je viens de fêter mon anniversaire cet été. Le passage d’une dizaine à une autre me semblait ne pas poser de problèmes majeurs. Et pourtant, ce changement de dizaine semble moins anodin qu’il n’y paraît.

Des mots, beaucoup de mots, beaucoup de tribunes, beaucoup d’effroi. Et parfois des mots justes. VIF a voulu retenir deux articles marquants par leur pertinence et leurs interrogations durant cette folle période que nous avons vécue pendant ces élections législatives.

L’année 2025 pourrait être l’occasion d’une réflexion collective préparatoire à un plan d’action l’année suivante : faire de la santé mentale la priorité de l’année 2026, année anniversaire du centenaire de la naissance de Michel Foucault.

Ce sont des mots, des qualificatifs qui traînent. Des mots vite écrits, des expressions anodines qui montrent combien les vieux comme les fous ne sont pas tout à fait égaux aux autres….  Zoom sur quelques-uns de ces mots pas anodins.

Comment faire avec la peur qui nous a gagné depuis le 9 juin au soir ? Avec la lecture peut-être ? Ne serait-ce que parce parfois, elle nous aide à mieux comprendre ce qui nous arrive. J’ai repris dans ma bibliothèque un livre paru en français il y a plus de vingt ans et qui fut écrit après la Seconde guerre mondiale, après l’élimination des juifs d’Europe et de leur culture.  

Soyons direct, le programme du Nouveau Front populaire sur les questions de santé est pour le moins succinct. Cette dissolution fut bien sûr une surprise pour tous. Et de ce fait, nos politiques ont eu peu de temps pour s'y préparer. D'autant qu'une vieille habitude persiste à gauche, à savoir une grande pauvreté pour définir une politique de santé.

L’affaire des cancers pédiatriques de Sainte-Pazanne, comme d’autres, témoigne du décalage, du fossé qui s’est creusé entre les craintes de la population et les non-réponses apportées par des autorités censées la protéger. C’est au minimum la faillite du dialogue et de la communication. Une absence de modestie devant les faits.

Schizophrène, autiste, neurodivers, normal. Aujourd’hui les frontières sont floues, en santé mentale des diagnostics se font et se défont, toujours plus contestés. Le jeudi 16 mai nous en avons débattu avec Bruno Falissard, pédopsychiatre, Juliette Speranza, philosophe, membre de France neurodiversité, Olivia et Fred, membres de l’association d’Humapsy. Extraits – choisis de façon un peu aléatoire - du débat.

La demande de diagnostic est évidemment compréhensible, légitime pour quelqu’un qui cherche à savoir ce qui se passe en lui, « dans sa tête » comme on dit. Pour les personnes de l’entourage cette question survient, chargée d’inquiétude : « mais qu’est-ce qu’il lui arrive ? », Mais trop souvent cette demande est transformée en une sorte d’injonction à désigner, non pour rassurer mais pour affirmer un savoir.