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La critique des hôpitaux psychiatriques ne date pas des années 70 avec l'antipsychiatrie. Retour sur un personnage étonnant, le frère Hilarion Tissot qui en 1850 dénonçait violemment les asiles.
Expert en réduction des risques et politiques des drogues, Jérôme Evanno dresse un rapide état des lieux des consommations de drogues et des services proposés aux usagers en Afrique de l’Ouest. Des pays où l’idée même de prise en charge ne semble encore qu’embryonnaire.
Ils sont rares les témoignages de femmes blessées de guerre. Pat Beauchamp (1892-1972) est une volontaire anglaise du corps paramédical des FANY (First Aid Nursing Yeomanry), active en France pendant la Première Guerre mondiale, pendant laquelle elle perd une jambe. Elle a rédigé ses souvenirs de la guerre, et des difficultés d’être prise en charge après une amputation… quand on est une femme.
La contention ? On la dénonce à juste titre dans les hôpitaux psychiatriques. Mais les vieux ou vieilles sont eux aussi parfois attachés dans les Ehpad, et pas simplement pour éviter qu'ils ne tombent, mais aussi pour éviter toute sexualité.
La santé mentale grande cause nationale ? À VIF, on n’y croyait guère, tant les effets d’annonce sur la psychiatrie se sont succédé depuis quelques années sans aucune suite ni réalité. Puis on s'est dit "parlons en ". D'où ce débat avec 4 personnalités pour tenter d'y croire. Extraits.
Mami est la mère et grand-mère de ma famille d’accueil à Cuba, et je la connais depuis presque quinze ans. Elle a 84 ans, et elle est mariée à Omar, 86 ans. Elle vit dans un minuscule appartement doté d’une mezzanine, dans un long passage étroit appelé solar...
À l’hôpital, la contention est un mot-valise, un mot pudique pour évoquer les moyens de limiter les mouvements d’un malade. L’archétype mécanique en est la « camisole » à laquelle ont succédé les sangles, les ceintures, les barrières et même les draps.
J’ai aujourd’hui 70 ans et comme l'association Aides, cela fait quarante ans que j’ai rencontré le virus du sida. Une histoire qui aurait pu être tragique mais elle m’a porté vers des rivages inconnus.
Urgent, cherchons un « narratif » sur la santé ou l’hôpital... C'est le vocabulaire du jour : il faut du « narratif ». Et ces temps-ci, ce n'est pas terrible.
Il y a quelque chose de jubilatoire à voir tous ces fous dans l’exposition « Figures du fou » au Louvre. Ces figurines, ces dessins, ces couleurs, ces masques, des habits, ces rires, ces attitudes – 300 œuvres : sculptures, objets d’art, médailles, enluminures, dessins, gravures, peintures sur panneau, tapisseries – tout cela fait sourire et plaisir comme devant un carnaval. Bien loin des images lourdes et douloureuses de la folie d’aujourd’hui.