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Dans cette tribune parue, d'abord dans Libération, cet ancien président de Médecins du monde s'insurge. Il est temps, dit-il, de réaffirmer que l’action citoyenne, même minoritaire, peut faire bouger la loi. Et de retrouver l’ambition originelle d’un système qui faisait de la santé un droit, et non un privilège.
Alors que depuis des décennies les déserts médicaux envahissent nos villes et nos campagnes, avec une régularité quasi névrotique, le sujet de la liberté d’installation des médecins rebondit. Pourquoi diable nos politiques sont-ils à ce point inefficaces en matière de politique de santé ?
Dans ce long extrait d'un article, Lucien Bonnafé revient sur la question de l'isolement d'un malade, sur son intérêt comme sur ses limites.
Extraits d'un entretien, réalisé par Libération, avec le Dr Salha, chef du centre médical Al-Awda de Jabalia, ville ravagée par la guerre dans le nord de la bande de Gaza.
Le lundi 28 avril était jour de grève des médecins libéraux en colère contre d’éventuelles mesures limitant leur lieu d’installation. Un plan pour quoi faire ? Nous avons interrogé le professeur André Grimaldi sur cette incapacité chronique des pouvoirs publics à trouver des solutions.
Le livre de Nicolas Demorand est impressionnant, touchant, courageux, utile, et l’on pourrait aligner encore bien d’autres qualificatifs. Car ce n’est pas rien que de se déclarer ainsi, à un moment où la folie fait peur au point que l’on utilise le concept de santé mentale pour ne pas trop la nommer.
Tout coming out est bienvenu, pour autant qu’il aide ceux qui souffrent de la même chose à sortir de la solitude et du silence. Nicolas Demorand révèle publiquement sa bipolarité. Si cela donne à certains le courage de se battre contre leur propre maladie, très bien. Mais les autres, tous les autres ?
Nicolas Demorand a déchiré le voile, ce qui m’est d’abord apparu comme un geste important et utile. La lecture de son livre m’a peu à peu plongé dans un malaise.
La Dédé est là depuis 7 jours. Dans sa chambre, les enfants ont collé des photographies des petits-enfants « pour pas qu’elle les oublie ». La Dédé sait que tout ce qui se fait dans cette chambre, c’est fait pour « lui faire du bien ». Mais elle n’en a cure.La Dédé est là depuis 7 jours. Dans sa chambre, les enfants ont collé des photographies des petits-enfants « pour pas qu’elle les oublie ». La Dédé sait que tout ce qui se fait dans cette chambre, c’est fait pour « lui faire du bien ». Mais elle n’en a cure.
La santé publique s’intéresse à un monde où la santé n’est pas qu’un facteur individuel ; elle met en scène des liens de solidarité et de proximité. Or aujourd’hui, ce qui fait lien dans notre société se délite. La liberté d’agir pour chacun prime sur la solidarité.