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D’abord une déception… Tout ce temps passé, ces recours, ces débats, cette convention citoyenne, ces tribunes, un énième avis du Comité national d’éthique, et voilà que le président a décidé ce petit pas. Et ouvert ainsi un petit accès à l’aide à mourir.

Depuis très longtemps, on ne sait nommer les personnes malades. Le mot fou est chargé d’un poids ancestral de peur et de rejet. Ne serait-ce pas, parce qu’il touche en chacun de nous, en chaque personne, en chaque individu, un « point » hypersensible et… inquiétant ?

Étonnante et presque touchante interview de François Braun dans la livraison de Médiapart du jeudi 7 mars 2024. Celui qui fut ministre à peine un an, donne, presque benoitement, ce qui est pour lui la principale raison de son éviction : il n’était pas assez présent dans la presse, et n’intervenait pas assez à l’Assemblée. « Il nous faut un cogneur à ta place » (dixit Elisabeth Borne).

Voilà un témoignage transmis par Lucien Leguay, président de l'association VE.DI.BE – Vieillir dans la dignité et le bien-être. Et il se dit effondré : « Georges a subi ces turpitudes », écrit-il, « depuis plus de trois mois, et de quelque côté que l’on se tourne, il n’y a pas de réponse rassurante et le périple décrit ne semble pas prendre fin en ce début de mars. »

C’était un soir de décembre, dans un cinéma près de la Sorbonne. On y projetait Histoires d’A. Certaines, certains avaient déjà vu ce film de 1974 ; d’autres, dont j’étais, le découvraient. Impression d’étrangeté et de familiarité qui donne à penser sur les cinquante ans qui nous séparent de ces luttes, mais aussi sur l’inégalité de l’accès à l’IVG, encore en 2024.

Mathématicien, psychiatre et responsable d’une unité de recherche en santé publique, Bruno Falissard est venu débattre de la notion de neurodiversité, utilisée pour faire connaître des différences au sein de l'espèce humaine et les faire accepter en tant que variabilités neurologiques.

Les fins de vie sont toutes singulières et uniques. Ce constat, auquel s’ajoutent les interrogations sur la légitimité de la collectivité à intervenir dans le domaine le plus personnel qui soit, fait de la rédaction de la loi annoncée sur la fin de vie un exercice particulièrement ardu.

En 2019, j’ai succédé à une directrice d’hôpital qui était en poste depuis presque quinze ans et qui ne pratiquait pas l’informatique. Son bureau était garni d’armoires remplies de dossiers, courriers, notes, rapports, comptes rendus d’instances, tout sous format papier, soigneusement classés.

Il faut d’abord traverser les marais ; on regarde cette austère étendue en songeant aux visages des jeunes parachutistes alliés qui s’y sont noyés, à toutes ces vies brisées par l’événement. Dans ces marais reposent les héros de l’histoire. Il faut ensuite longer le cimetière militaire allemand…

Delphine Glachant est psychiatre, militante, ancienne présidente de l'Union syndicale de la psychiatrie. Dans un long témoignage, publié dans la revue Pratiques, cahiers de la médecine utopique, elle raconte son histoire. Nous le republions avec leur autorisation, tant il montre que le pire peut côtoyer le meilleur.