#s’énerver
Dans son rapport annuel « Charges et produits », l’Assurance maladie semble partir en guerre contre l’incurie qui prévaut dans le secteur. Assez cocasse car nombre des soixante mesures énoncées se veulent l’exact contrepied de la politique des auteurs mêmes du rapport, ou du moins, de la politique sanitaire menée en France depuis deux décennies. On peut douter du résultat…
Ils ont tous voté pour la création d'un registre national sur le cancer, et ils en étaient très satisfaits. Et si cela ne servait pas à grand-chose ? Et si on utilisait d'abord tous les registres existants ?
Interdire la voiture aux vieux ou vieilles conductrices ? Diable, pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Mais comment fait-on, après, pour se déplacer ?
Alors que depuis des décennies les déserts médicaux envahissent nos villes et nos campagnes, avec une régularité quasi névrotique, le sujet de la liberté d’installation des médecins rebondit. Pourquoi diable nos politiques sont-ils à ce point inefficaces en matière de politique de santé ?
Le lundi 28 avril était jour de grève des médecins libéraux en colère contre d’éventuelles mesures limitant leur lieu d’installation. Un plan pour quoi faire ? Nous avons interrogé le professeur André Grimaldi sur cette incapacité chronique des pouvoirs publics à trouver des solutions.
Tout coming out est bienvenu, pour autant qu’il aide ceux qui souffrent de la même chose à sortir de la solitude et du silence. Nicolas Demorand révèle publiquement sa bipolarité. Si cela donne à certains le courage de se battre contre leur propre maladie, très bien. Mais les autres, tous les autres ?
Et pourquoi diable Doctolib n'a-t-il pas été créé par le service public ? Amateurisme ou démission de l'État ?
Écrit par deux journalistes du Monde, le livre Les juges et l’assassin, paru le mois dernier, revient sur les tout premiers mois de la pandémie. Il révèle, ou confirme, trois aspects déroutants de cet épisode : une petitesse humaine de certains des acteurs, la lourdeur du magma administratif, et enfin l’absence dramatique de retour d’expérience.
Ou comment une pub arrive à infantiliser une vieille mère, en faisant parler quelqu'un à sa place....
Bonne nouvelle, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’est penché – pour la première fois de son histoire vieille de plus de quarante ans – sur la crise de la psychiatrie. Mauvaise nouvelle, il reste sur le bord de la route, et n’a pas grand-chose de plus à en dire que les autres instances qui, depuis dix ans, multiplient les rapports.