#s’énerver
Si toute décision politique a sa part de mystère, celles visant à « sauver le trésor national » qu’est l’Assurance Maladie, sont de plus en plus transparentes. La ligne est claire : frapper l’assuré au portefeuille et transférer progressivement la gestion de la protection sociale et du système de santé au privé. Et en attendant… on fait les poches du malade.
Tous les mois, Jean-François Corty tiendra pour VIF une chronique personnelle autour de son engagement humanitaire. Ses espoirs comme ses immobilismes. Aujourd'hui, retour d’été, en pensant à Gaza.
Il est unique, obstiné, précis. Depuis des années, Jean-Paul Lanquetin, infirmier de secteur psychiatrique, aujourd’hui à la retraite, a travaillé sur les mesures coercitives, en particulier sur la contention pour pouvoir mieux s’y opposer. Et cela marche : il n'est pas seul.
Les vieux sont tous riches, on le sait, ils ont économisés et après ils croulent sous le poids de leurs retraites. Et si ce n'était pas toujours vrai ? Et s'ils disaient ce qu'ils voulaient plutôt que de laisser les autres parler à leur place?
Existe-t-il plus bel exemple, plus beau succès de santé publique que celui de la vaccination ? Combien de centaines de millions de décès évités ? Un acte citoyen pour se protéger mais aussi protéger les autres. Mais voilà, c’était avant que les politiques sanitaires ne se couchent devant les intérêts des actionnaires des groupes pharmaceutiques. Dernier exemple, le Beyfortus....
Dans son rapport annuel « Charges et produits », l’Assurance maladie semble partir en guerre contre l’incurie qui prévaut dans le secteur. Assez cocasse car nombre des soixante mesures énoncées se veulent l’exact contrepied de la politique des auteurs mêmes du rapport, ou du moins, de la politique sanitaire menée en France depuis deux décennies. On peut douter du résultat…
Ils ont tous voté pour la création d'un registre national sur le cancer, et ils en étaient très satisfaits. Et si cela ne servait pas à grand-chose ? Et si on utilisait d'abord tous les registres existants ?
Interdire la voiture aux vieux ou vieilles conductrices ? Diable, pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Mais comment fait-on, après, pour se déplacer ?
Alors que depuis des décennies les déserts médicaux envahissent nos villes et nos campagnes, avec une régularité quasi névrotique, le sujet de la liberté d’installation des médecins rebondit. Pourquoi diable nos politiques sont-ils à ce point inefficaces en matière de politique de santé ?
Le lundi 28 avril était jour de grève des médecins libéraux en colère contre d’éventuelles mesures limitant leur lieu d’installation. Un plan pour quoi faire ? Nous avons interrogé le professeur André Grimaldi sur cette incapacité chronique des pouvoirs publics à trouver des solutions.