#s’énerver

Emmanuel Macron avait lancé le débat dans une interview en mai dernier. Suivi, lors de la Journée mondiale de la ménopause le 18 octobre, par plusieurs gynécologues français dénonçant, en l’assimilant à une catastrophe, la chute vertigineuse du recours aux traitements hormonaux de substitution (THS) en période de ménopause. Est-ce vraiment une catastrophe ?

Dans une tribune publiée le 30 septembre dans le journal Le Monde, cinq spécialistes de la maladie d'Alzheimer critiquent vertement le refus de l'Agence européenne d'autoriser sur la mise sur le marché le lécanemab. Et cela à partir d'arguments qui font frémir.

Les Paralympiques s’achèvent avec le sentiment d’avoir donné un coup de projecteur au handicap « visible » : bras manquants, moignons, amputations… Ce déluge d’images aura certainement remis en cause celles que notre société de valides porte toute l’année, dans les médias, les publicités… : des corps sublimés, parfaits et jeunes ! Cette rencontre de deux mondes est un choc. Et l’occasion de nous poser quelques questions…

Dangereux, meurtriers potentiels ? Les médias les présentent souvent comme tels. Les statistiques disent pourtant l'inverse, les malades mentaux subissent dix fois plus d’agressions qu’ils n’en commettent. Fabien, 44 ans, diagnostiqué schizophrène, a été abattu par des gendarmes à 8h30 du matin, mardi 13 août, à Semide, petit village des Ardennes...

Site de l’usine Aguettant, Ardèche, juin 2023. Emmanuel Macron annonce faire de la souveraineté sanitaire de la France une priorité nationale, notamment pour le secteur pharmaceutique. Quatorze mois plus tard, la reconquête s’est clairement muée en recul…

Comme je l’ai fait plusieurs fois dans ma vie, j’ai changé de véhicule. J’ai donc vendu mon ancienne voiture et j’en ai racheté une d’occasion. Auparavant, je me rendais avec ma carte grise barrée, un justificatif de domicile à la préfecture pour obtenir la nouvelle carte grise. Aujourd’hui, direction le Portail Carte Grise.

Face aux résultats des élections européennes et à la menace qui plane sur ceux des législatives, tribunes et communiqués se multiplient pour alerter sur les conséquences qu’aurait l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Deux exemples en santé, dont un sur la santé mentale.

La France est un des pays où la prescription de médicaments est la moins encadrée et le remboursement le plus généreux avec, comme conséquence, des records, chaque mois vérifiés, en matière de n’importe quoi (voir la récente affaire des tumeurs du cerveau liées à la surutilisation de progestatifs). Un désastre consenti car rien de sérieux n’a été entrepris pour tenter d’améliorer les choses. Ce 4 juin 2024 est annoncé un plan pour la sobriété médicamenteuse conduit par… les industriels du médicament.

Dans les années sida, lorsqu’on ne connaissait aucun traitement, l’annonce de notre séropositivité nous inscrivait dans une sorte de loterie du destin : tu vis ou tu meurs ! La plupart d’entre nous étions jeunes, en pleine forme, assoiffés de vie et pourtant nous assistions impuissants à la disparition de nos proches, de nos amis, de nos amants. Cette confrontation à la mort, inhabituelle pour des jeunes, nous avons dû nous y habituer et nous avons aussi dû écouter ceux et celles qui voulaient mettre un terme à leur souffrance et à leur déchéance. 

En matière de médicament, les crises se suivent et se ressemblent. La dernière concerne les progestatifs et médicaments anti-androgènes comme l’acétate de cyprotérone (Androcur®) , une parfaite copie de l’affaire du Mediator®. Onze ans après, ce sont presque les mêmes chiffres et la même histoire.