#s’énerver

Les vieux sont tous riches, on le sait, ils ont économisés et après ils croulent sous le poids de leurs retraites. Et si ce n'était pas toujours vrai ? Et s'ils disaient ce qu'ils voulaient plutôt que de laisser les autres parler à leur place?

Il est unique, obstiné, précis. Depuis des années, Jean-Paul Lanquetin, infirmier de secteur psychiatrique, aujourd’hui à la retraite, a travaillé sur les mesures coercitives, en particulier sur la contention pour pouvoir mieux s’y opposer. Et cela marche : il n'est pas seul.

Existe-t-il plus bel exemple, plus beau succès de santé publique que celui de la vaccination ? Combien de centaines de millions de décès évités ? Un acte citoyen pour se protéger mais aussi protéger les autres. Mais voilà, c’était avant que les politiques sanitaires ne se couchent devant les intérêts des actionnaires des groupes pharmaceutiques. Dernier exemple, le Beyfortus....

Dans son rapport annuel « Charges et produits », l’Assurance maladie semble partir en guerre contre l’incurie qui prévaut dans le secteur. Assez cocasse car nombre des soixante mesures énoncées se veulent l’exact contrepied de la politique des auteurs mêmes du rapport, ou du moins, de la politique sanitaire menée en France depuis deux décennies. On peut douter du résultat…

Ils ont tous voté pour la création d'un registre national sur le cancer, et ils en étaient très satisfaits. Et si cela ne servait pas à grand-chose ? Et si on utilisait d'abord tous les registres existants ?

Interdire la voiture aux vieux ou vieilles conductrices ? Diable, pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Mais comment fait-on, après, pour se déplacer ?

Alors que depuis des décennies les déserts médicaux envahissent nos villes et nos campagnes, avec une régularité quasi névrotique, le sujet de la liberté d’installation des médecins rebondit. Pourquoi diable nos politiques sont-ils à ce point inefficaces en matière de politique de santé ?

Le lundi 28 avril était jour de grève des médecins libéraux en colère contre d’éventuelles mesures limitant leur lieu d’installation. Un plan pour quoi faire ? Nous avons interrogé le professeur André Grimaldi sur cette incapacité chronique des pouvoirs publics à trouver des solutions.

Tout coming out est bienvenu, pour autant qu’il aide ceux qui souffrent de la même chose à sortir de la solitude et du silence. Nicolas Demorand révèle publiquement sa bipolarité. Si cela donne à certains le courage de se battre contre leur propre maladie, très bien. Mais les autres, tous les autres ?

Et pourquoi diable Doctolib n'a-t-il pas été créé par le service public ? Amateurisme ou démission de l'État ?