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Nous sommes en juin 2022 et c’est la quatrième semaine que je passe à Castelnau-Montratier, entre l’Ehpad et la MAS. On m’appelle « la photographe ». On me demande des services : faire des photos d’identité, reproduire des images d’archive, aller faire des prises de vue d’un lieu situé à quelques kilomètres...
Si un Persan venait à atterrir en France en ce mois de mars 2024, et si dans son périple il venait pour s’enquérir de l’état de santé de la psychiatrie – et pour cela regarderait films, expositions, voire visionnerait des documentaires sur ce thème –, il en sortirait globalement admiratif et confiant, tant ce qu’on lui montre ces jours-ci a un côté bienveillant et nostalgique.
Depuis vingt ans, le collectif « Les morts de la rue » organise à Paris un hommage aux personnes qui durant les trois derniers mois avant leur décès avait vécu dans des lieux non faits pour l’habitation, ou en hébergement d’urgence ou temporaire. Cette année, cela se passait le 19 mars, dans le jardin des Arènes à Paris.
Ces deux dernières années, publications multiples, expositions, émissions sont consacrées au catalan François Tosquelles et de certaines pratiques que le chef de service de l’asile de Saint-Alban en Lozère développa, comme sortir des locaux, avoir des activités artistiques, confier aux patient.e.s la rédaction d’un journal interne. Cette présence interroge...
Grâce à Internet et aux technologies numériques, nous avons maintenant accès à toutes sortes de connaissances et de services qui nous facilitent grandement la vie. Mais tout cela devient problématique pour les personnes qui n’ont pas été habituées à utiliser les technologies numériques.
Comment garder le contact avec la folie ? À l’occasion de l’exposition « Toucher l’insensé » au Palais de Tokyo à Paris, c’est la question qui demeure. Voilà trois lieux du passé sur lesquels s’attardent cette exposition, ouvrant de petits morceaux d’archives restées dans les cartons, et les bandes vidéo dans les boîtiers entre 1950 et 2000.
D’abord une déception… Tout ce temps passé, ces recours, ces débats, cette convention citoyenne, ces tribunes, un énième avis du Comité national d’éthique, et voilà que le président a décidé ce petit pas. Et ouvert ainsi un petit accès à l’aide à mourir.
Depuis très longtemps, on ne sait nommer les personnes malades. Le mot fou est chargé d’un poids ancestral de peur et de rejet. Ne serait-ce pas, parce qu’il touche en chacun de nous, en chaque personne, en chaque individu, un « point » hypersensible et… inquiétant ?
Étonnante et presque touchante interview de François Braun dans la livraison de Médiapart du jeudi 7 mars 2024. Celui qui fut ministre à peine un an, donne, presque benoitement, ce qui est pour lui la principale raison de son éviction : il n’était pas assez présent dans la presse, et n’intervenait pas assez à l’Assemblée. « Il nous faut un cogneur à ta place » (dixit Elisabeth Borne).
Voilà un témoignage transmis par Lucien Leguay, président de l'association VE.DI.BE – Vieillir dans la dignité et le bien-être. Et il se dit effondré : « Georges a subi ces turpitudes », écrit-il, « depuis plus de trois mois, et de quelque côté que l’on se tourne, il n’y a pas de réponse rassurante et le périple décrit ne semble pas prendre fin en ce début de mars. »