Résultats de recherche pour : ""
Schizophrène, autiste, neurodivers, normal. Aujourd’hui les frontières sont floues, en santé mentale des diagnostics se font et se défont, toujours plus contestés. Le jeudi 16 mai nous en avons débattu avec Bruno Falissard, pédopsychiatre, Juliette Speranza, philosophe, membre de France neurodiversité, Olivia et Fred, membres de l’association d’Humapsy. Extraits – choisis de façon un peu aléatoire - du débat.
La demande de diagnostic est évidemment compréhensible, légitime pour quelqu’un qui cherche à savoir ce qui se passe en lui, « dans sa tête » comme on dit. Pour les personnes de l’entourage cette question survient, chargée d’inquiétude : « mais qu’est-ce qu’il lui arrive ? », Mais trop souvent cette demande est transformée en une sorte d’injonction à désigner, non pour rassurer mais pour affirmer un savoir.
À commencer par la montagne magique, le grand récit de Thomas Mann, la représentation de la tuberculose et de ses traitements est largement associée aux classes dominantes. Les sanatoriums, presque cinquante ans après leur disparition, s’inscrivent dans un album médical des riches. Or il y a eu, dès la fin du XIXe siècle, un souci pour les patients pauvres. Dans un article publié en 1897, un médecin rapporte l’entreprise menée à Berne, en Suisse, pour les indigents.
Le 24 avril 2024, France 3 difusait « Contrepoisons, un combat citoyen » documentaire coréalisé par Jean-François Corty et Valéry Gaillard, qui a pour objet une mobilisation citoyenne inédite et dissèque une problématique passionnante : les insuffisances des recherches autour des liens entre environnement et santé. Réflexions et regards croisés sur cette problématique.
Mal nommer les choses… La novlangue a un but : transformer la pensée sans que les locuteurs en soient conscients. À force de répéter les mots, vous finissez par les penser. C'est une pure manipulation dénoncée en son temps par G. Orwell, mais hélas parfaitement actuelle.
Chacun y va à pas comptés. Le plus lentement possible. L’État, le monde médical, les financeurs, le secteur privé… Et les vieux qui ont du mal à prendre part aux discussions concernant la prise en charge de leur vieillesse. Il y a pourtant des idées simples à mettre en place. En voilà quelques-unes pour commencer…
C’est quoi guérir ? Et une rémission ? À partir de quel stade invente-t-on un mot, et puis un stade, c’est quoi ? Un dépistage est-il un acte de prévention ? Les soins ont certes des effets, mais lesquels et sur quoi ? Être autonome dans ses décisions, bien sûr, mais avec quelle aide à la décision, justement ? C’est avec ces questions que trente ans durant Marie Ménoret a enquêté pas à pas sur les terrains de la médecine et de l’expérience du cancer.
Pour nous tous, Valère incarnait une réduction des risques solidaire sans blabla à la fois joyeuse et rigoureuse qui s'impose comme une évidence. La réduction des risques, Valère était tombé dedans, avant d'avoir les mots pour le dire, en 1987, lorsqu'il a découvert la brochure de Aides « Fixer propre ».
Depuis des années, on parle de déserts médicaux. Mais qu'en est-il des déserts médico-sociaux ? Rencontre avec Marcel Jaeger, membre du Haut Conseil du travail social ayant dirigé différentes institutions médicosociales.
Aujourd’hui, la médecine est concentrée dans les villes, on dénonce la désertification. Au début du XXe siècle, des médecins tentèrent de développer une médecine rurale, comme à Arès, au bord du bassin d’Arcachon. Retour sur une expérience singulière.