fous

Deux articles sur la psychiatrie, à New York et en Côte-d’Ivoire.

Sourions un instant. Car en pleine panique de notre système de santé, faire grève pour demander un doublement du prix de la consultation de la part de certains médecins libéraux, c’est quand même bien mesquin. À l’heure d’une inflation réelle, de la fragilité vécue par bon nombre de gens...

Plus de 50 personnes, rassemblées dans une salle de l’École des études sociales à Paris. À l’initiative de VIF, ce mercredi 7 décembre, nous avons débattu de la vieillesse indésirable, puis des droits des malades, vingt après la loi, dans le monde médicosocial.

Sobriété ? Le mot est partout, comme un sésame pour s’inventer un avenir moins lourd. Il faut être sobre, mettre un pull-over à col roulé et prendre les transports en commun, alors, dit-on, tout redeviendra possible. Même le meilleur…

Marie-Jeanne Richard, présidente de l’Unafam n’est pas franchement en colère. Elle est simplement lassée de dresser les mêmes constats. Ce jour-là, elle sort d’une réunion au ministère de la Santé pour évoquer le Projet de loi de financement de la sécurité sociale…

Sans doute ce nom ne dit pas grand-chose à la plupart des gens. Et pourtant… Au milieu des années 1970, cet infirmier psychiatrique de l’hôpital de Ville-Évrard publia son premier livre qui allait provoquer un séisme dans le milieu psychiatrique.

Suite à la visite de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté qui en faisait l’éloge, la cheffe du service de psychiatrie de l’hôpital général de Chinon nous raconte son histoire et celle de son service.

La psychiatrie s’effondre, les discours catastrophistes se multiplient, on se plaint de tous côtés, et il ne se passe rien. VIF ouvre un espace de tribunes pour tenter de casser ce ronronnement un peu sinistre avec un texte venant des premiers concernés : les malades.

Les rapports d’expertises publiés jusqu’en 1914 par les revues médicales constituent des archives très instructives sur la manière dont les aliénistes tentaient de comprendre comment et pourquoi des individus avaient assassiné leur mère…

« Attendez… Dire que c’est une maladresse, ce n’est pas très sérieux… Ce sont des grandes personnes qui ont écrit ce décret, elles savent ce qu’elles font ou ce qu’elles écrivent. »