fous
Retour sur l'annonce en octobre de la santé mentale comme grande cause nationale 2025, avec en filigrane le rapport Bayrou.
C’est l’histoire d’un plancher, le plancher de Jeannot, longtemps installé à l’extérieur de l’hôpital Sainte-Anne à Paris...Exposition, désormais, dans le musée de l'hôpital.
Il y a près de 50 ans, Paul Machto, jeune psychiatre à Moiselles, allait à Trieste pour découvrir cette initiative unique, lancée par Franco Basaglia, qu'était la fermeture de l'hôpital psychiatrique de la ville. Retour en photos et en mots.
L’affaire est bien lancée, la santé mentale sera la "grande cause nationale" 2025. Tout se met en place. Au premier conseil des ministres d’octobre, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a ainsi balisé le terrain. Et cerise sur le gâteau, le Premier ministre a désigné trois personnes « pour incarner ce chantier ». Un drôle de trio…
Discours fictifs de fous ou documents authentiques ? La fiction aime à mettre en scène les fous. On leur assigne des visages, on leur attribue des paroles, on leur dessine une histoire, le bal des folles de la Salpêtrière au XIXe siècle en est l’exemple type. Voici un livre où tout se mélange, le vrai faux et le faux fictif.
Lors d’un colloque organisé par la Société d’études et de recherches historiques en psychiatrie, mon attention a été attirée par une affichette annonçant une exposition: « Constance Pascal 1877 -1937 – Retour à Ville-Évrard ». Visite guidée.
Dangereux, meurtriers potentiels ? Les médias les présentent souvent comme tels. Les statistiques disent pourtant l'inverse, les malades mentaux subissent dix fois plus d’agressions qu’ils n’en commettent. Fabien, 44 ans, diagnostiqué schizophrène, a été abattu par des gendarmes à 8h30 du matin, mardi 13 août, à Semide, petit village des Ardennes...
C’est un texte étonnant que ces instructions données par Alexandre Pâris (1857-1933) aux gardiennes de la division des femmes de l’asile de Maréville car il détonne au regard de ce que l’on connaît de la condition aliénée à la fin du XIXe siècle. Il détonne par son ton, par son souci de détailler toutes les situations, par sa volonté de rendre l’asile moins arbitraire, d’en faire un lieu de soin, sans se faire beaucoup d’illusions, mais au sens même où aujourd’hui on parle de care.
C’est une tâche, c’est une honte, c’est surtout inutile. Elle comme l’isolement qui l’accompagne sont, depuis près de vingt ans, une pratique extrêmement courante dans les services d’hospitalisation de psychiatrie…
L’année 2025 pourrait être l’occasion d’une réflexion collective préparatoire à un plan d’action l’année suivante : faire de la santé mentale la priorité de l’année 2026, année anniversaire du centenaire de la naissance de Michel Foucault.