fous

Ce qui frappe, quand on a l’opportunité comme je l’ai eue en novembre 2019 de faire un voyage d’étude sur le système de santé mentale et la psychiatrie au Danemark, c’est la conception du soin, le rôle du patient et des aidants dans le parcours de santé, les avancées numériques et la qualité de l’architecture hospitalière.

Et si, pour changer, on suivait l’écrivain Georges Pérec et on s’intéressait aux objets évidents de notre quotidien : la chaise, l’escalier, ou encore la fenêtre. L’histoire de l’architecture asilaire au XIXe siècle est bien connue. De nombreux travaux lui ont été consacrés, comme la thèse de Lucile Grand…

Captives, film réalisé par Arnaud des Pallières avec une pléiade de talentueuses comédiennes (Mélanie Thierry, Josiane Balasko. Marina Foïs, Carole Bouquet et Yolande Moreau…) échoue dans son entreprise de restituer la terrible atmosphère du service des femmes de La Salpêtrière.

Routines punitives – Les sanctions punitives du quotidien du XIXe, XXe siècle est un ouvrage collectif, passionnant sur le monde des petites et moyennes punitions dans nos institutions, que ce soit l’école, les asiles, les maisons de retraite. VIF a discuté avec deux de ses autrices.

Les thèses en psychiatrie au tournant des XIXe et XXe siècles regorgent d’études de cas ; les dossiers des asilé.e.s étaient alors bien plus nourris des notes des aliénistes que ceux des patients d’aujourd’hui. On y notait le diagnostic à l’entrée, puis toutes les quinzaines, l’état du ou de la malade.

Un texte prononcé en 1912 par le psychiatre Manheimer-Gommès, alors que, comme l’explique Denis Tiberghien, « Le mouvement d’hygiène et de prophylaxie mentale qui se constitue (…) remet en question le modèle asilaire (...) et développe, entre autres, l’assistance familiale ».

Pour la rentrée, retrouvons un peu d'air frais avec Antoine Doinel, le jeune héros de François Truffaut dans Les Quatre Cents Coups. Le jeune garçon arrive au centre médico-psychologique. Il a un entretien avec une psychologue. Extraits.

Guillaume Ferrus (1784-1861) est un personnage, d’abord chirurgien militaire durant les guerres napoléoniennes. Rendu à la vie civile, il se consacre à l’étude de l’aliénation mentale. Lorsqu’il publie cette monographie, il est encore médecin-chef de Bicêtre à la division des aliénés.

La question de la situation des malades aliénés dans l’AOF fut posée pour la première fois en décembre 1896, dans la séance du conseil général du Sénégal : les aliénés y restaient alors empilés à l'hôpital civil de Saint-Louis, mais en raison de l’absence de place…

C’est une histoire qui a marqué. Non seulement en raison de la personnalité du médecin qui a été tué par un patient, mais aussi de la qualité humaine des réactions du monde de la psychiatrie devant ce drame. Si loin des réponses purement sécuritaires que l’on a actuellement…