#s’énerver

Les ministres adorent parler, diagnostiquer. Et ils ont raison : c’est leur fonction. Ainsi François Braun, ministre de la Santé, la semaine dernière dans Libération...

Marie-Jeanne Richard, présidente de l’Unafam n’est pas franchement en colère. Elle est simplement lassée de dresser les mêmes constats. Ce jour-là, elle sort d’une réunion au ministère de la Santé pour évoquer le Projet de loi de financement de la sécurité sociale…

Suite à la visite de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté qui en faisait l’éloge, la cheffe du service de psychiatrie de l’hôpital général de Chinon nous raconte son histoire et celle de son service.

Martin Hirsch a démissionné de son poste de directeur général de l’AP-HP. Si l'on peut s’interroger sur l’opportunité de démissionner l’avant-veille d’un second tour d'élections à haut risque pour la majorité au pouvoir, il est surtout intéressant de le faire sur les raisons de son échec.

Martin Hirsch, en démissionnant deux jours avant le second tour des législatives a donné une signification politique à son départ programmé.

La psychiatrie s’effondre, les discours catastrophistes se multiplient, on se plaint de tous côtés, et il ne se passe rien. VIF ouvre un espace de tribunes pour tenter de casser ce ronronnement un peu sinistre avec un texte venant des premiers concernés : les malades.

Le mardi 31 mai 2022, Emmanuel Macron a promis une « mission flash » sur les urgences et la crise à l'hôpital, confiée à François Braun, président de Samu-Urgences de France.

La crise des urgences à l’hôpital refait la Une. Indéniable et grave, elle est décrite par certains comme pouvant être solutionnée par une priorisation absolue des hospitalisations venant des « urgences » sur les autres demandes de soins. Or, j’ai la sombre impression…

Le refus chronique de reconnaître l’ampleur du dérèglement hospitalier conduit aujourd’hui aux crises extrêmes. La Covid 19 a démontré l’extraordinaire engagement des soignants, mais aussi porté à son paroxysme le niveau de la détresse de l’hôpital.

« Je n’y suis pour rien »… On dirait qu’ils se sont donnés le mot. Ni responsable ni coupable. C’est devenu la norme face à la crise des hôpitaux publics et, en particulier, celle des urgences : la faute aux autres.